TRAVAIL Pierre MORIN

8 août - 26 septembre ­­ du lundi au samedi 10h - 12h 30 15h - 18h

DU CROQUIS AU FAIT PICTURAL DU VIVANT

Hommage à TOULOUSE LAUTREC

Je n'avais pas la pleine conscience des raisons qui me conduisaient à apprécier certains travaux de TOULOUSE LAUTREC , malgré une longue observation sur plusieurs années. Il a fallu que mon propre travail se précise dans la recherche d'un fait pictural du vivant pour les découvrir.
Mes premiers croquis d'un sujet apparemment banal : des coqs et des poules en liberté m'ont une nouvelle fois rapproché de ses danseuses, . Même vitalité naturelle, mêmes équilibres surprenants des tensions, des torsions directionnelles, même théâtralité expressive à travers la spontanéité.
Je n'ai pu essayer de traduire cette totalité sans avoir acquis une perception singulière de la vie et de la spatialité colorée. J'y aurai consacré l'essentiel de mes préoccupations de peintre. Elle détermine désormais tout mon travail, quel que soit le sujet.
Ma première expérience d'un artisanat d'art du vivant, celui de la fabrication du pain – une éducation du sentir si chère à Cézanne pour dépasser les conventions dont nous héritons tous – y aura finalement beaucoup contribué.
Exposer chez un viticulteur, confronté journellement à une autre équation du vivant, me convient bien.

Approfondissement de la notion de kasculement spacial en lien avec les études sur Toulouse Lautrec