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Quatrième de Couverture
Peut-on parler de peinture sans nuire à sa perception directe ? Peut-on se taire quand le public souhaite un contact complémentaire avec le peintre ?
Ce témoignage sur le cheminement d'une quête aimerait inviter le lecteur-regardeur, confronté à l'abondante production contemporaine d'images, à enrichir sa perception de l'espace et du langage des peintres. Ces derniers ne témoignent pas de préoccupations ni de savoirs faire essentiellement esthétiques. Par contre, ils révèlent par leur singularité, de nouvelles formes de comportement, voire de réponses à des questionnements éthiques.
En nous limitant fréquemment, volontairement parfois aux « j'aime » ou « je n'aime pas » , nous écartons les possibilités d'une rencontre plus intime, plus profonde, que permet la peinture.
CHAPITRES
- I L'engagement vers un autre possible
- II L'impasse imprévue
- III Une autre approche de la couleur impose ses exigences
- IV Et si l'artisanat du vivant préparait le senti pictural
- V Le dessin et la peinture, médiums de perception
- VI Quand la discipline de la peinture interroge le comportement
- VII Les vérités de la perception du corps
- VIII Le corps et l'incarnation picturale du vivant
- IX La présence
- X L'unité espace/temps
- XI La photographie
- XII Cézanne et la compagnie salutaire des maîtres
- XIII La lumière picturale
- XIV Le pouvoir d'ordonner
- XV D'autres unités espace/temps
- XVI Le défi américain
- XVII L'inévitable questionnement du goût
- XVIII Les goûts et les comportements des autres
- XIX Heureusement, l'atelier
- XX L'éthique et le plaisir
- XX I Briser le silence
- XX II De l'image à la présence renouveler : vers une esthétique des limites
Ces textes sont accompagnés de 48 illustrations : photographies, dessins, peintures.
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